Le groupe de travail LIBSENSE sur l’infrastructure a élaboré une feuille de route pour promouvoir la science Ouverte et faire progresser le développement des services numériques dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche africains. Cette feuille de route souligne l’importance des identifiants persistants (PID) pour améliorer la diffusion et l’accessibilité du contenu scientifique africain.

Les PID sont des références uniques et persistantes à des objets numériques, tels que des documents de recherche, des ensembles de données et des logiciels. Ils constituent un moyen stable d’identifier et de citer ces objets, même s’ils sont déplacés ou supprimés. Les PID peuvent également être utilisés pour suivre la provenance des données, garantissant ainsi leur fiabilité et leur exactitude.

La feuille de route formule les recommandations suivantes pour la mise en œuvre des PID en Afrique :

Gouvernance et financement : Développer des modèles de financement durables et tirer parti des réseaux de recherche et d’éducation (REN) pour établir des consortiums nationaux et régionaux de PID afin de superviser la gouvernance et le financement.
Plaidoyer et renforcement des capacités : Collaborer avec les organisations de DPI pour sensibiliser et former les parties prenantes, y compris les bailleurs de fonds, les universités, les chercheurs et les bibliothèques.
Interopérabilité, mise en œuvre et intégration : Augmenter l’adoption des NID dans les flux de travail de la recherche et établir des mécanismes fiables d’échange de données entre les institutions, les bailleurs de fonds et les ministères.
Choisir les bons PID : Donner la priorité aux systèmes de NID ouverts, non commerciaux, communautaires et durables tels que les clés de ressources archivistiques (ARK), les identificateurs d’objets numériques (DOI), les iD ORCID et le registre des organismes de recherche (ROR).

En suivant ces recommandations, les institutions et les chercheurs africains peuvent améliorer la visibilité, l’accessibilité et la traçabilité du contenu scientifique. Cela permettra de promouvoir la science Ouverte et de faire progresser le développement d’un écosystème de recherche robuste en Afrique.

Voici quelques avantages supplémentaires de la mise en œuvre des DPI en Afrique :

Augmentation de l’impact de la recherche : Les PID peuvent contribuer à accroître la visibilité et l’impact de la recherche africaine en la rendant plus facile à trouver, à citer et à réutiliser.
Amélioration de la collaboration : Les PID peuvent contribuer à améliorer la collaboration en matière de recherche en facilitant le suivi de l’avancement des projets de recherche et le partage des données et des résultats.
Amélioration de la gestion des données : Les PID peuvent contribuer à améliorer la gestion des données en fournissant un moyen d’identifier et de suivre les ensembles de données de manière unique. Cela permet de s’assurer que les données sont stockées, gérées et partagées de manière appropriée.

Dans l’ensemble, la mise en œuvre des PID est essentielle à la création d’un écosystème de recherche solide en Afrique. En suivant les recommandations de la feuille de route, les institutions et les chercheurs africains peuvent contribuer de manière significative à la communauté mondiale de la recherche.