Les 13 et 14 septembre, les principaux acteurs de la science et des communautés savantes nigérianes se réunissent pour tracer la voie d’une sensibilisation accrue à l’infrastructure de la science ouverte, aux pratiques et à la transformation culturelle nécessaires pour catalyser les changements institutionnels requis afin d’amplifier la contribution des chercheurs au développement national et à l’économie mondiale du savoir.
L’objectif central de la 2e édition du symposium LIBSENSE sur la Science Ouverte au Nigéria est d’améliorer l’infrastructure et les voies de publication et de diffusion de la recherche nigériane. Il s’agit notamment d’accroître la visibilité et l’impact de la recherche nigériane, conformément aux objectifs plus larges des organisations participantes, telles que le Directory of Open Access Journals (DOAJ) et le Directory of Open Access Books (DOAB). Ces organisations contribuent à promouvoir le libre accès, à garantir la qualité des publications et à renforcer l’infrastructure nécessaire à l’accessibilité mondiale des travaux universitaires.
La Conférence des vice-chanceliers des universités nigérianes (CVCNU), l’Association des bibliothécaires universitaires des universités nigérianes (AULNU) et l’initiative Eko-Konnect pour la recherche et l’éducation seront les fers de lance de cette collaboration de deux jours visant à adopter une approche unifiée pour exploiter la science Ouverte afin de faire progresser la recherche et l’éducation au Nigéria.
Le CVCNU tirera parti de son rôle de chef de file au sein de ce mélange de parties prenantes pour faciliter la sensibilisation et l’adoption d’infrastructures et d’approches de la science ouverte pour la visibilité de l’érudition nigériane.
L’accroissement et l’amélioration de la visibilité de la recherche dans nos établissements d’enseignement supérieur ne peuvent plus être laissés aux seuls chercheurs individuels ; une communauté d’acteurs couvrant plusieurs secteurs d’activité est désormais essentielle à une telle évolution. Cet engagement multipartite vise à promouvoir ce type de réflexion », a déclaré le professeur Yakubu Ochefu, Sec-Gen, CVCNU Nigeria.
L’événement couvrira les questions essentielles de la Science Ouverte, y compris la sensibilisation aux politiques, une communauté de recherche ouverte et des sessions en petits groupes sur le renforcement des capacités, l’infrastructure, le financement et la gouvernance.
Dans ses remarques avant l’atelier, le professeur Jibril Alhassan, président de l’AULNU, qui a organisé sa réunion semestrielle en même temps que le symposium, a déclaré que son organisme de bibliothèque cherchait à « identifier les goulets d’étranglement qui entravent le fonctionnement efficace des dépôts institutionnels au Nigeria afin de résoudre les problèmes et d’assurer leur interopérabilité ». L’objectif principal est de faciliter l’intégration progressive de ces dépôts au niveau mondial ».
Pour sa part, le PDG d’Eko-Konnect, Owen Iyoha, a exprimé l’espoir que le symposium éclairera la communauté de la recherche et de l’éducation sur les meilleures pratiques en matière de science ouverte, ce qui conduira à une plus grande adhésion.
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